J'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois il y a environ quatre ans. Je lus par manière d'acquit plutôt que par intérêt, le Herold que l'on me donna à ce moment-là. Bientôt, cependant, je tombai sur un énoncé qui m'intéressa vivement. Voici ce que c'était: "Vous n'êtes tenu de croire que ce que vous pouvez prouver vous-même." J'en conclus qu'il ne nous est pas demandé de croire aveuglément. J'étudiai alors toute la littérature de la Science Chrétienne publiée dans la langue allemande, et en ce faisant je me débarrassai d'une faiblesse des yeux qui datait de bien des années. Avant cela je n'avais jamais pu lire à la lumière artificielle, tandis que maintenant je lis pendant la moitié de la nuit. Les nombreuses allusions faites aux œuvres anglaises me convainquirent que les traductions allemandes ne constituent qu'une petite partie de la littérature de la Science Chrétienne, et là-dessus je commençai à lire l'une après l'autre les œuvres de Mrs. Eddy. Au premier abord ce fut très lent, car j'étais obligée de chercher dans le dictionnaire des centaines de mots. A l'heure qu'il est je possède tous les livres écrits par notre Guide, je suis abonnée à tous les périodiques de la Science Chrétienne et je les lis tous.
Je fus encore récompensée de mes efforts d'une autre façon. Une maladie de la peau qui était considérée comme héréditaire et incurable, disparut pour toujours. Bien des maladies et des inharmonies plus ou moins graves furent surmontées par la Science Chrétienne. Voici un cas particulier que je désire mentionner. Il y a peu de temps, mon fils aîné fut atteint d'une crise fort grave d'appendicite. Aucun membre de la famille ne demanda à ce que l'on fît venir le médecin, bien que les symptômes fussent alarmants. Quant à moi je puisai ma force dans cette pensée encourageante, que quelque petite que pût être ma compréhension de l'omnipotence et l'omniprésence de Dieu, elle suffisait à résoudre mon problème; et je pus prouver que cela était vrai.
Au bout de trois jours mon garçon se leva, mais il était si pâle et paraissait si maigre et si faible qu'il me fallut le soutenir. Cet état dura jusqu'au lendemain. Une conversation que nous eûmes au sujet des aliments me poussa à approfondir la question, et lorsque je dis au patient que dans la Bible il n'était pas question de longue convalescence, sa mine changea et la faiblesse le quitta si vite que le jour suivant il put monter à bicyclette; deux jours plus tard il faisait un travail manuel.
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