Aimons-nous d’un amour fraternel et
universel.
Voyons dans chaque peine
L’occasion de résoudre nos problèmes.
Remplaçons le soi-disant vide.
Que la Vérité seule nous guide.
Nous remplirons alors une tâche
Plus sacrée, plus large.
L’oubli de soi-même
Met en lumière les qualités de ceux qu’on
aime,
Déchire le voile opaque de nos yeux,
Montre que nous sommes tous en Dieu.
Ayons donc cette douce patience
Qu’enseigne si bien la Science,
Sachons aimer et attendre
D’un cœur meilleur et plus tendre:
L’Amour seul, de son rayon amical
Fondra la résistance même la plus glaciale.
La haine alors, grande complice de la guerre,
s’évanouira,
Et la conscience humaine comprendra
Le fait de l’unique Entendement, du seul Père.
Il n’y aura plus de guerre,
Nous aimerons Tes commandements,
O Dieu éternel,
Dont l’accomplissement
Est une bénédiction perpétuelle.
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